L’originne d’la poésie “Les Mâts d’Tôtèmes“:
How the poem “Les Mâts d’Tôtèmes” came to be written:
Autre échoCet autre écho du voyage de M. le Bailli au Canada, nous vient de Vancouver.
Comme on le sait cette grande cité du Pacifique possède une association des originaires des Iles de la Manche, laquelle est la plus important de son genre et dont le dévoué et énergique secrétaire est M. P. W. Luce, le frère du regretté “Jock” Luce.
M. Luce nous informe que Messire Alexandre Coutanche et les délégués parlementaires qui s’étaient réunis en conférence à Ottawa ont parcouru plus de 8,000 milles sur le territoire canadien, de l’Atlantique au Pacifique, faisant de courts séjours dans vingt-cinq villes différentes. Vu sa connaissance de la langue française, à différentes reprises M. le Bailli a été choisi comme le porte-voix des délégués, notamment et plus particulièrement à Montréal et à Québec.
À Vancouver la société des insulaires des Iles de la Manche a saisi l’occasion pour honorer M. le Bailli qui fut l’invité d’honneur à un banquet organisé par les officiels de cette société. Un peu plus tard il tint une réception au domicile des époux W. J. Haynes et profita de l’occasion pour remercier chaleureusement les membres de la Société de l’envoi de ces précieux colis à ceux qui restèrent dans les Iles de la Manche lors de leur occupation par les allemands. Une cinquantaine de membres de la Société participèrent à la réception et en leur nom M. A. J. Pallot, lé Président, remit à M. le Bailli, comme souvenir, un “mât tôtème,” sculpté par les indigènes.
M. P. W. Luce, lequel il y a une cinquantaine d’années se plaisait à “griffouoiller l’viêrr patois,” comme il dit, s’était remis à la tâche et avait composé tout spécialement une “pièche en jerriais,” pour expliquer ce qu”est un “mât Tôtème,” et qu’il récita au grand intérêt de tous ceux présents.
Les Chroniques de Jersey 15/10/1952